Au moment d'investir, le choix du financement doit être mûrement réfléchi pour trancher entre l'autofinancement, le prêt bancaire classique ou le financement du constructeur de type crédit-bail.
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La part d'autofinancement s'évalue à partir de l'analyse de la trésorerie disponible. Ensuite, le choix entre les différentes formules de financement sera certainement un peu plus complexe. Voici quelques explications. Par souci d'autonomie financière, les exploitants essaient souvent d'autofinancer au maximum. Pourtant, les arguments en faveur de l'emprunt sont nombreux. Cela évite de puiser dans la trésorerie de l'exploitation. En période de fluctuation importante et rapide des marchés, il est essentiel de se garder une marge de sécurité en cas de coup dur. Autre point à prendre en considération, mais dont le mécanisme est désormais bien connu, les intérêts liés à l'emprunt sont déductibles du revenu imposable. Lors de la réalisation d'un concours bancaire, il y a également une forme de sécurisation du patrimoine engagé avec la souscription d'une prime d'assurance décès-invalidité. Tout ceci fait pencher la balance vers le recours à un soutien financier lors d'un investissement d'envergure. Soutien qui peut être un prêt bancaire classique ou bien un prêt octroyé par le vendeur. On peut également envisager la solution du crédit-bail généralement proposée par le vendeur ou un établissement de crédit.